Ecuald

6/4/14 Ecuald

C’est comme d’approcher quelque chose d’inapprochable, quelque chose qu’on ne peut pas atteindre. Il y a un mouvement vers, un certain élan qui se suspend, qui s’épuise dans la suspension mais n’en demeure pas moins à l’état potentiel.

La méditation, conduit à de tels mouvements, de tels moments…

En méditant, on rejoue à vide les jeux joués « spontanément » mais qui ne sont que des conditionnements  venant d’on ne sait où. Mais qui, malgré leur origine inconnue, se manifestent à chaque instant, d’autant plus « présents » qu’ils n’apparaissent pas clairement dans notre champ de conscience. Dans notre quotidien, la couche consciente est réduite par tous ces éléments sous-jacents qui se manifestent, qui nous racontent notre vécu, mais qui, en fait, l’obscurcissent et nous le rendent presque étranger. Paradoxale cette conscience captive, en quelque sorte coagulée, qui nous obstrue ce que nous sommes vraiment : infinie liberté de l’infinie conscience.